Posts Tagged ‘orlando’

Orlando est en vacances !

29 avril 2011

Triste fin de saison pour le Magic sur un shoot raté de JJ Reddick…

Adieu. Ça y est, c’est les vacances pour Orlando ! La seule tête de série à se faire sortir prématurément. La faute à une équipe ayant perdu son âme et sa principale force : l’adresse. Exit Rashard Lewis, Vince Carter, Mike Pietrus et Marcin Gortat. Problème, Arenas, Jason Richardson et Hedo n’ont rien rentré de toute la série. Un triste constat pour une formation basée sur les shoots longue-distance. Le Magic a du ménage à faire cet été !

D12 esseulé. Posséder le meilleur pivot du monde et se faire sortir dès le premier tour reste une honte dans une Ligue dénuée de grands de talent à ce poste. Superman le sait, il ne gagnera jamais rien en restant au Magic. Il partira donc. A moins que le staff réussisse quelques miracles cet été et forment une équipe digne d’exister en playoffs. Mais à part Jameer Nelson, personne n’a répondu présent. Il va être difficile de virer tout le monde.

Et les Hawks ? Difficile de croire en une seconde surprise consécutive des Hawks, face à Chicago. Joe Johnson a bien retrouvé un peu de son basket, Josh Smith vole toujours aussi haut et Horford reste l’un des meilleurs powers de la conférence. Mais les Hawks ont surtout su profiter des très faibles performances du Magic pour passer. Chicago évolue à un niveau bien supérieur, surtout défensivement. Les matchs seront âpres et défensifs, c’est certain. Mais Atlanta ne fait pas peur non plus…

Blues Blazers. Dommage. Voilà ce qu’on peut conclure pour Portland. Une très belle série, des matchs serrés, le come-back inespéré de B.Roy, un public en fusion…Les Blazers auraient bien pu l’emporter hier soir. Mais Dallas ne peut pas craquer à chaque fois. Les Texans ont prouvé que leur expérience pouvait s’avérer utile dans les moments chauds. Un grand Nowitzki reste indispensable au bon fonctionnement du système Mav mais l’équipe tourne bien. Kidd joue juste, Terry est toujours capable de prendre feu et Tyson Chandler semble vraiment être la très bonne pioche de cette année. Dallas mérite de défier le champion.

L.A au rendez-vous. Après une petite frayeur, le champion a remis les choses au clair. Trop puissants dans la peinture, les intérieurs angelinos ont fait la différence. Ils ont aussi prouvé que personne ne pouvait les contrarier dans ce secteur. Kobe a même pu baisser un peu le pied lors des deux dernières rencontres. Face aux Mavs, Los Angeles partira donc avec le statut de grand favori. La force de l’habitude…

Les blessés ont la dent dure

27 avril 2011

Kobe et Derrick Rose étaient incertains avant les rencontres d’hier. Les deux stars ont pourtant brillé et l’ont emporté.

Amoindris. Derrick Rose marchait encore en béquilles la veille du match, Kobe refusait, lui, de passer les examens. Mais les deux leaders n’avaient aucun doute quant à leur participation au match. Pour Bryant, son temps de jeu fut géré au compte-goutte par Jackson, Rose a, lui, souffert des fautes. Mais autant à Los Angeles qu’à Chicago, l’ex et le futur MVP ont porté leurs équipes respectives. De deux gros poster dunks pour le Mamba, de deux tirs primés pour le meneur chicagoan. La douleur ? Suffit de ne pas l’écouter.

Au rendez-vous. Pour les Bulls, il s’agissait surtout de terminer le boulot, d’enfin remporter une série de playoffs et de pouvoir enfin se concentrer sur les prochaines échéances. C’est donc chose faite avec une large victoire sur des Pacers qui ne possédaient pas les armes suffisantes pour survivre. A L.A , la mission fixée est également remplie. Les Angelinos ont repris l’avantage et partiront à NOLA avec la ferme intention de finir le job. En outre avec un Kobe un peu en retrait, les intérieurs – Bynum en tête – se sont retrouvés.

D12 fait l’inverse. A Orlando, le résultat est semblable mais la recette fut bien différente. Le leader n’a pas porté son équipe et, étonnamment, celle-ci n’a jamais aussi bien joué dans cette série. Après une défaite avec un Dwight Howard à 46 pions, le Magic s’impose largement malgré les 8 petits points de son Superman. La différence ? Les shooters avaient réglé la mire. JJ Reddick plante 14 unités à 6/8, Ryan Anderson en colle 11 et Jason Richardson est à 17 points. Howard a même pu s’économiser, jouant moins de 30 minutes. Le géant peut y croire de nouveau.

Balle dans le pied. Les Hawks n’ont pas fait tout leur possible pour l’emporter hier soir, c’est clair. Joe Johnson se fend d’un piteux 2/12 aux tirs, Crawford et Horford scorant, eux, respectivement 8 et 9 unités. Faiblard donc mais les aiglons avaient déjà en tête le prochain match à Atlanta. Celui devant sceller la qualification. N’empêche, laisser filer un match de playoffs n’est jamais une bonne idée. Surtout contre une équipe du Magic susceptible de prendre feu si la confiance extérieure revient. Au final, Atlanta met tous ses œufs dans le même panier et jouera le match de sa saison, à la maison. Un plan qui se tient mais dangereux. Surtout si les Floridiens ont retrouvé leur adresse…

Playoffs NBA : Les previews du soir

26 avril 2011

Los Angeles n’a pas le choix et doit rabattre le caquet de ces insolant frelons. Mais Kobe n’est pas à 100%…

Indiana/Chicago : Derrick Rose sera bien présent. Le voir en béquilles, zappé le shooting du matin, n’invitait pas à l’optimisme mais le leader des Bulls devrait bien être en tenue. Chicago a tout intérêt à finir la série dès ce soir pour s’éviter un autre match. Pour cela, il va falloir arrêter de laisser les Pacers prendre une avance conséquente et se mettre à jouer avant l’ultime quart. Les Bulls en sont évidemment largement capables et coach Thib’ ne se fera pas piéger deux fois. Ça peut se finir ce soir…

Atlanta/Orlando. Un bon match. Voilà ce que doit réclamer Stan Van Gundy à ses extérieurs. Pour le moment à part Nelson, personne n’a encore répondu présent pour épauler Dwight Howard. Arenas a parlé à son coach, l’a convaincu de le laisser jouer mais faut-il lui faire confiance ? Pas vraiment. Si réveil il y a, il doit être l’œuvre de Turkoglu. Autant dire que ce n’est pas gagné. Menés 3-1 devant leur public, les Floridiens ont une énorme pression sur les épaules mais Atlanta n’est pas vraiment spécialiste des matchs chauds non plus. Allez, une pièce sur l’Agent-zéro tout de même pour voir un match supplémentaire dans cette série assez moche mais plutôt serrée.

Los Angeles/New-Orleans : Les matchs à ne pas perdre, les Lakers ne les perdent jamais. On pourrait s’arrêter là mais Kobe a une cheville en moins, Pau Gasol est pâle comme un linge, Odom est branché sur courant-alternatif, Fisher a enfin vieilli et Chris Paul sera encore là ce soir. Le piège tendu par les Hornets repose essentiellement sur le micro-meneur. Si aucun angelino ne parvient à le contrôler, le Staples pourrait bien chavirer. A moins que Kobe…

Playoffs NBA: Les previews du jour

22 avril 2011

Boston se rend au Madison pour l’affiche de la soirée. Orlando et les Lakers doivent, eux, rattraper leur boulette du premier match.
New York/Boston: Dans quel état seront les Knicks? Avec Stoudemire? Avec Billups? La santé du Big three reste l’élément fondamental pour scouter les Knicks. Au complet, avec un Melo en feu et un public bouillant, New York possède les armes pour faire vaciller le collectif de Boston. Mais il faudra bien une escouade de morts de faim, un Stoud’ opérationnel et le retour de Billups. Et un money-time mieux géré aussi. Ca fait beaucoup pour un seul match mais tout New York est prêt pour enfin célébrer un succès en playoffs. Reste que Boston vendra chèrement sa peau. Mais Spike Lee a déjà mis le champagne au frais…

Atlanta/Orlando: Un match déterminant. Si le Magic ne veut pas se faire sortir, il faut absolument aller l’emporter à Atlanta. Et ce ne sera pas évident, Arenas est quasiment sorti de la rotation après ses horribles performances, Quentin Richardson n’est qu’un appoint et Turkoglu reste une énigme. Les Hawks peuvent donc se mettre à l’abri ce soir pour peu que Joe Johnson sorte enfin un match digne de son rang (et de son salaire). Après, si Atlanta parvient à contrôler « les autres » d’Orlando – qu’ils le veuillent ou non, ils n’ont rien pour stopper Howard – le succès ne devrait pas être loin. Reste le paramètre « pression » puisque les deux franchises n’ont guère l’habitude de briller quand cela compte le plus. A noter, Orlando n’a encore jamais gagné de la saison à Atlanta.

Los Angeles/New Orleans: Il serait de bon ton de croire en l’étoile de la Nouvelle-Orléans. Une ville délabrée par Katerina, un club au bord de la faillite racheté par la Ligue, le meilleur meneur NBA, une escouade solide et volontaire…Seulement en face, ce sont les Lakers. Et Kobe ne fera pas de sentiment. Son équipe a besoin d’un succès pour reprendre le leadership de la série. L.A est surtout en quête de confiance, de son fond de jeu et de son pivot ibère. Tout régler en une rencontre reste impossible. Coller une rouste pour passer un message clair et compris de tous, l’est beaucoup plus. Aux Lakers de montrer qui sont les champions.

Playoffs NBA: Occasion manquée

20 avril 2011


Un grand Melo, une petite équipe de Boston. Ça fait quand même 2-0 pour les Verts qui viendront au Madison avec la possibilité de finir la série.

Boston/New York : Largement dominateurs au rebond et portés par un Melo grand-cru, les Knicks n’étaient pas loin de chiper cette seconde manche. Comme la première d’ailleurs mais KG a scellé le sort du match grâce à  un jump-shot ouvert suivi d’une interception pleine de rage. Dommage pour la star du dernier mercato qui aurait pu justifier, sur un seul match, tout le tapage qui entoura son arrivée à Gotham. Il n’en est rien et ses 42pts restent un joli exploit…individuel. Les C’s, eux, pas vraiment au top, manquent d’ardeur intérieure et doit composer avec un banc très léger. Mais un bon Rondo (30pts et un bon gros rhume pour Toney Douglas) et le réveil de la doublette Allen-Pierce en seconde période ont suffi aux Verts. -0, la pression est sur les Knicks. Le Madison est prêt à rugir pour inverser la tendance.

Dallas/Portland : La clé de la série côté Blazers était de ralentir Dirk Nowitzki grâce à la défense de Gerald Wallace. Il n’en est rien et l’Allemand s’est une nouvelle fois fait plaisir avec 33pts, dont 14 dans le 4e quart. Battre dallas paraît alors bien plus compliqué. Surtout que Jason Kidd s’est mis au diapason et ce diable de Peja Stojakovic a retrouvé ses jambes et sa pate, et les vieux font la nique aux jeunes de l’Oregon. L’ambiance du Rose Garden devra redonner des ailes à l’équipe de Nate McMilan qui faiblit clairement dans le money-time depuis deux matchs.

Orlando/Atlanta : L’élimination pend toujours au nez de cette formation du Magic qu’on ne reconnaît plus vraiment. Ils l’ont emporté et c’est bien là, l’essentiel. N’empêche, le jeu tourne toujours autour d’une seule et unique force : Dwight Howard. Le défenseur de l’année réalise bien des prouesses mais ce style semble si simpliste qu’il paraît difficile d’imaginer Orlando pouvoir remporter la série face à une équipe des Hawks bien plus homogène. Reste des aiglons toujours fébriles quand il s’agit de terminer une rencontre. Contre un Magic peu inspiré, avec l’avantage du terrain récupéré, les Hawks possèdent les clés pour passer. Faut-il encore ne pas se louper à la maison…

Playoffs NBA: les duels clés

15 avril 2011

Les séries de playoffs poussent à analyser les duels. Dans chaque série, certains seront primordiaux et décideront du sort final.

Danny Granger/Luol Deng: Les Bulls sont ultra-favoris de cette série. Et pour cause, les Pacers ne font vraiment peur à personne. Mais Granger reste un joueur capable de scorer. S’il ne fait quasiment rien d’autre sur un parquet, l’ex-MIP peut, sur une bonne lancée, côtoyer les 30 unités de moyenne. Son vis-à-vis british, lui, a plutôt tendance à s’effacer quand ça compte vraiment. Trop irrégulier, Deng a souvent déçu dans les matchs couperets et n’offre toujours pas les garanties suffisantes en défense. Il s’agit du seul duel problématique pour les Bulls et Thibodeau a certainement déjà un plan pour éviter que Granger ne s’enflamme. Dans le cas contraire, la série pourrait s’avérer un brin plus compliquée que prévue pour les Bulls.


Lebron James/Andre Iguodala : Individuellement, un duel face à James est forcément perdu. Mais Iguodala ne doit pas comparer ses stats avec le mufle de Miami mais bien son impact sur le rendement général des 76ers. Si James cumule des chiffres de mammouth, il ne joue aussi qu’avec son pote Wade, niant trop souvent le reste de ses coéquipiers. A Philly, c’est l’inverse, le groupe représentant la plus grande force de Doug Collins. Gros défenseur, Iguodala saura gêner le King.
S’il lui vient à l’esprit de montrer l’exemple aussi en attaque et de provoquer Lebron, ce pourrait rapidement enrayer la machine floridienne et booster le mental des Sixers. Et la série deviendrait bien plus palpitante.


Amare Stoudemire/Kevin Garnett : Malgré une superbe saison, Stoudemire a une revanche à prendre. Trop isolé dans la raquette, usé par un temps de jeu interminable, le Stoud’ a faibli en fin d’exercice, obligeant son coach à le mettre au repos sur les derniers matchs. Face à Boston, il n’aura plus du tout le loisir de roucouler. Même si le Shaq n’est pas sur pied, se coltiner l’enragé Kevin Garnett, en attaque comme en défense, est un gage de sales moments. A se faire insulter déjà, à manger des coups et à souffrir d’une pression défensive constante aussi.
Aussi, Stoudy n’a pas grand-monde sur qui s’appuyer dans la peinture, ce qui l’obligera à se démultiplier. Garnett, lui, pourra compter sur Big Baby Davis. Sans un grand Stoudy, la lutte intérieure se terminera en boucherie pour les Knicks.

Dwight Howard/Jason Collins : Cela peut paraître surprenant mais le Magic a perdu trois fois sur quatre contre Atlanta. Encore plus étonnant, Howard était absent lors de la seule victoire des siens et bien présent dans les défaites. D12 affiche d’ailleurs un piteux 15/38 (39.4%) aux tirs sur ces trois rencontres. Loin de ses stats en saison où Superman convertit plus de 59% de ses shoots. La force défensive intérieure des Hawks y est clairement pour quelque chose et notamment ce bon bourrin de Jason Collins.
Ses mains carrées ne le gênent pas pour user le mammouth du Magic et l’ancien Net s’en donne à chœur-joie. Accompagné d’Al Horford, Collins parvient (un peu) à freiner D12. Un problème pour Orlando qui pourrait bien s’avérer rédhibitoire dès ce premier tour. A Howard de prouver que personne ne peut le stopper.


Manu Ginobili/Tony Allen : Deux équipes possédant plusieurs joueurs-clés. Difficile donc de ressortir un seul match-up. Mais l’un des grands défis des Grizzlies sera tout de même de freiner un peu la back-court de San Antonio, l’Argentin volant en tête. Pour cela, Tony Allen possède le profil parfait. Défenseur dévoué, formé chez les C’s, il n’a jamais nié son amour pour la défense et son plaisir de faire déjouer son adversaire direct.
Surtout, sans la folie créatrice d’El Manu, c’est tout le collectif texan qui perd en fluidité. Ça ne devrait pas faire gagner Memphis mais peut éventuellement prolonger la série.

Andrew Bynum/Emeka Okafor : Sans David West, les Hornets sont prêts à se faire manger tout cru dans la peinture. Emeka Okafor aura donc une importance toute particulière dans cette série. S’il est limité en attaque, l’ex pensionnaire de Uconn se battra surtout pour éviter le naufrage au rebond. Sa présence doit aussi à dissuader les envolées de Kobe ou Shannon Brown.
Sans grandes solutions offensives, New-Orleans sait que son salut ne peut passer que par la défense. En première ligne, Okafor devra donc augmenter grandement son impact.


Dirk Nowitzki/Gerald Wallace : Qu’il le veuille ou non, les Mavs ne pourront se sortir du piège Blazers qu’avec un Dirk hors-normes. Seulement, Gerald Wallace semble proposer le profil adéquat pour bien gêner l’Allemand. Longiligne et doté de bras interminables, l’ex-Bobcatt est un gros défenseur. Surtout, bien plus athlétique que l’ancien MVP, il pourra jouer de sa vitesse et de son agressivité pour faire baisser le pourcentage du sniper teuton.
Si Nowitzki parvient à dominer son match-up, Dallas a de grandes chances de s’en sortir. Dans le cas contraire, les Mavs vont s’apercevoir de leur manque criant de solutions offensives.

Ty Lawson/Russel Westbrook : Sortir un seul joueur des Nuggets est bien difficile mais le poste de meneur représente l’une des clés de la série. Pas du tout dans le même style que Westbrook, Lawson a, lui-aussi, réaliser une très belle saison. Ultra-rapide, offensif, bon manieur de balles et shooter adroit, l’ex-Tar Heel est le meneur parfait pour le style souhaité par George Karl. Mais la mission qui l’attend est surtout défensive.
Si les Nuggets ne parviennent pas à contrôler un brin l’E.T du Thunder, ils n’auront rien à espérer. Westbrook étant beaucoup plus physique, grand et athlétique que Lawson et en pleine confiance, c’est loin d’être gagné pour le meneur du Colorado.  

 

Trade: Qui a gagné?

20 décembre 2010

Le blockbuster deal attendu depuis déjà quelques jours es finalement effectif. Orlando se débarrasse de Rashard Lewis, Vince Carter, Mike Pietrus et Marcin Gortat. Washington lâche l’agent Zéro, Phoenix refile son Turc et Jason Richardson. Ou la grande pagaille des plans à trois. Décryptage.

Vu de Phoenix:


Les bonnes nouvelles: Turkoglu n’est plus. Un soulagement du côté de Phoenix. Le boulet Turkoglu s’en est allé après n’avoir absolument rien fait de positif avec les Suns. Au final, tout le monde est content de ce départ. La franchise de l’Arizona ne supportait plus l’inactivité de l’Européen et ce dernier, lui, retrouve la seule franchise où il n’a laissé que de bons souvenirs. Deux rôle-player importants. Mike Pietrus ne va pas révolutionner le jeu de Phoenix, c’est sûr. N’empêche, un mec capable de défendre sur les meilleurs arrières de la Ligue, ça n’est jamais anodin. Sûrement un bon deal pour les deux parties puisque le Guadeloupéen semblait ne plus avoir la confiance d Stan Van Gundy. Avec les Suns, MP2 se retrouve dans un club à la lutte pour les playoffs mais où son profil devrait convenir parfaitement au jeu prôné par Alvin Gentry. En plus des qualités défensives du frenchy, Phoenix récupère un vrai pivot en la personne de Marcin Gortat. Pas un esthète le Polonais n’en reste pas moins une valeur sûre en termes de rebonds, de défense et de combattivité. Barré par D12, Gortat n’a jamais vraiment eu l’occasion de montrer toutes ses qualités. En doublure de Robin Lopez, Gortat pourrait permettre à Frye d’évoluer un peu plus souvent au poste 4 où son adresse extérieure pourrait faire malheur. Les Suns, eux, devraient nettement progresser en défense et au rebond.

La question: Les Suns n’ont-ils pas 10 ans de retard?

Début 2000, posséder un trio formé par Steve Nash, Vince Carter et Grant Hill, c’était l’assurance d’être candidat au titre et d’apparaître dans tous les Top10 de la saison. Une décennie, des blessures, des désillusions et des déceptions plus tard, le trio paraît toujours sympa mais loin de garantir gloire et succès. Grant Hill rajeunit bien chaque saison mais ce n’est pas vraiment le cas pour l’ancienne star de North Carolina. Carter, à Orlando, c’est beaucoup de shoots forcés, un impact très léger sur l’équipe, une défense jamais trop pressante et une bonne fessée reçue par les Celtics. « Air Canada » n’est plus, ses envolées non plus. Reste un attaquant doué, plutôt fin et fluide dans son jeu mais un athlète qui peine à exister depuis que la gravité l’ait rattrapé. Chez un concurrent direct pour le titre, Carter n’a pas réussi à donner suffisamment. A Phoenix, les ambitions fixées sont moins relevées, la pression moindre et les trous d’airs défensifs de l’ancien vainqueur du Slam Dunk Contest devraient passer inaperçus. A première vue, le mariage pourrait aboutir à une jolie nuit de noces. De là à dire que Phoenix a récupéré mieux que Jason Richardson, ça semble un peu trop optimiste.


Vu de Washington:

Bonne nouvelle:
Le pistolero a disparu. Arenas ne pouvait rester à D.C après sa boulette de l’an passé. Jouer avec les armes, c’est mal et Gilbert s’en est aperçu un peu trop tard. Du coup, lui ne se sentait plus chez lui et les Wizards ont tout fait pour que la situation n change plus. L’équipe appartient désormais à John Wall et Arenas ne représentait qu’un frein à l’éclosion du génie. Surtout, apporter Kirk Hinrich à l’effectif et les belles performances de Nick Young faisaient de Arenas un boulet encombrant dan le roster de la capitale. N’empêche, son énorme contrat l’obligeait à montrer qu’il n’avait pas perdu tout son basket. Un début de saison correct a motivé le Magic à la recherche d’un peu de folie et d’énergie, deux mots inconnus dans le vocabulaire de Rashard Lewis. Mais Washington n’avait pas trop le choix, Arenas et son gros contrat, sa sale réputation ne pouvaient offrir une bonne monnaie d’échange. Le plus important restait de toute façon de se débarrasser de Gilbert. Pour la cohésion du groupe, l’avenir de Wall et l’ambiance générale de l’équipe.

La question: Que faut-il attendre de Lewis?

Prendre Rashard Lewis, c’est un peu comme acheter une Fiat 500. C’est bien trop cher pour ce que c’est, surtout niveau qualité/prix, tout le monde le sait mais certains fondent quand même pour sa ligne stylée et raffinée. Lewis, les GM du monde entier savent que c’est l’arnaque de la dernière décennie en NBA. Le nouveau Juwan Howard – surpayé par…les Wizards aussi dans les 90’s – ne fera pas gagner plus de rencontres, ne qualifiera pas Washington pour les playoffs et n’arrangera rien en ce qui concerne le futur proche. Certes, mais Lewis ne bouffe pas la balle, au contraire de Gilbert Arenas. Suffit de lui filer quelques munitions et il sera bien heureux Rashard. Surtout si les responsabilités sont confiées à Wall, Blatche et Hinrich. En seconde lame, le shooter peut même s’avérer une bonne surprise s’il est bien utilisé et qu’il ne se met pas en tête que sa saison est d’ores et déjà terminée.

Vu d’Orlando:

Les bonnes nouvelles: Jason Richardson débarque. Ca, c’est du tout bon. Parfait pour le style voulu par Van Gundy. A savoir, un shooter fou qui a montré de superbes choses du côté de Phoenix. Richardson possède le jeu parfait pour s’entendre avec Jameer Nelson et Dwight Howard. Gros attaquant, il a pris une stature plus importante après le départ de Stoudemire. Au Magic, il va retrouver un rôle de lieutenant qui devrait lui convenir à merveille. Moins fixé par les défenses, son adresse longue-distance bien plus régulière que celle de Carter s’annonce comme un renfort de poids pour les Floridiens.

Turkoglu, la terre promise. A Sacramento, à San Antonio, à Toronto puis à Phoenix, Hedo s’est barré la queue basse. Un constat d’échec, l’image d’un mec qui ne donne pas tout, qui joue sans passion, sans âme, sans joie et donc qui perd. Voilà ce que retiennent la plupart des franchises où est passé le Turc sauf…Orlando. L’alliage a pris, Van Gundy a su en faire son second meneur, lui lâchant totalement la bride, le laissant inventer des gestes et se régaler des pick de Dwight Howard. Sa vista, sa vision du jeu et sa capacité à créer des espaces pour Lewis ou Nelson furent les plus grandes forces du Magic quand ils parvinrent jusqu’en finale. Depuis, personne n’a jamais revu Turkoglu à ce niveau-là. Du coup, on se dit que Orlando y est forcément pour quelque chose. Et un Turkoglu ayant envie de jouer, c’est une très bonne affaire!

Arenas trouve une nouvelle famille. Après avoir explosé à Golden State, Arenas était devenu une star, l’un des trois meilleurs meneurs de la Ligue, à Washington. Une blague armée plus tard et l’Agent 0 n’avait plus rien d’une star et les Wizards ne le considéraient plus que comme un homme devant quitter la boutique au plus vite. C’est fait pour le plus grand bonheur de tout le monde. Arenas n’est pas mal loti puisqu’il quitte l’un des cancres de la Ligue, pour le Magic. Surtout, sa passion pour le jeu, son sourire et ses séries folles vont rapidement enthousiasmer le public, bien plus que la mollesse de Lewis pouvait le faire. Pour Arenas, cela représente la chance à ne pas rater. Pour Orlando, ce pourrait déboucher sur la très bonne affaire de l’année.

La question: Y-a-t-il un défenseur dans l’avion?

D’accord, Howard sera le rempart le plus dangereux de toue la NBA, durant l’essentiel de sa carrière. Mais l’ogre ne peut pas être partout et faudrait quand même penser à défendre un brin quand il s’agira de défier Heat, Bulls et autres Celtics. Mais Mike Pietrus et Marcin Gortat s’en sont allés. Pas les plus doués de la bande certes, mais des chiens de la casse prêts à se sacrifier en défense. Et ça, ce ne sont pas les nouvelles recrues qui le feront. Richardson, c’est deux concours de dunk remportés, Arenas reste le shooter le plus incontrôlable de la Ligue et Hedo a toujours cru qu’il appartenait à l’équipe offensive, comme au foot US. Bref, la défense n’a clairement pas été mise en avant lors de ce trade, du côté d’Orlando. Ce qui, en playoffs, pourrait s’avérer délicat.

 

 

Conclusion: Orlando sort vainqueur.

Il n’y a pas de grand gagnant dans ce trade mais le Magic s’en sort plutôt bien avec un gros renfort offensif. Carter-Lewis n’arrêtaient pas de baisser et ne pesaient plus rien sur le jeu du Magic. Turkoglu et sa palette complète, Arenas prêt à se refaire une image et Jason Richardson et son adresse impressionnante font du Magic une équipe très offensive et, surtout, meilleure qu’avant.

Phoenix prend un risque.
Après avoir perdu Stoudemire, les Suns se séparent de leur autre maillure marqueur pour deux rôle-player importants mais aussi pour Vince Carter. D’où un très gros risque. Carter n’a pas l’étoffe d’un go-to-guy et possède une propension à trop shooter assez phénoménale. Phoenix savait bien tout cela mais a quand même tenter le pari.

Washington fait table-rase.
Récupérer Rashard Lewis ne peut être positif. Trop cher, trop mou, trop nonchalant, trop décevant. Lewis, c’est le mec énervant. Mais bon, la présence d’Arenas dans le locker-room était devenue invivable. Les dirigeants pensent déjà à l’an prochain. John Wall prend les clés de l’équipe, Nick Young en lieutenant, Hinrich comme guide et les sorciers repartent du bon pied avec de la jeunesse et du talent. Lewis pourra toujours discuter avec Josh Howard, une autre ancienne gloire perdue à D.C.

Le Jazz en fanfare!

11 novembre 2010

Plus surprenant qu’une victoire des Bobcatts, plus ahurissant que les 40 pions de Beasley, plus significatif que la mauvaise passe des Hawks, l’équipe du moment c’est le Jazz!

Le début, ça compte pas. 18 points de retard en trosième quart n’invite pas forcément à l’euphorie. Pourtant, après en avoir remonté 22 au Heat la veille, les hommes de Jerry Sloan vont refaire le coup à Orlando. Les Mormons signent une nouvelle seconde période de folie, plantant 69 points.

Du pur Jazz. Un meneur-passeur, une entente les yeux fermés avec ses intérieurs, un collectif huilé, une bonne défense. Ca vous rappelle rien? Ben si…le Jazz d’Utah. Celui de Jerry Sloan, maîtrisé, solide, sérieux et ayant poussé l’efficacité du pick-n’-roll à son paroxisme. Stockton s’est mué en jeune « loubard » tatoué et Malone a du être remplacé par deux joueurs mais le style reste intact.

Une raquette d’impact! Si face au Heat, cela pouvait paraître logique, la domination du duo Jefferson-Millsap sur la peinture du magic, elle, semble véritablement significative. L’ancien Wolve domine même D12, avec 21 points et 8 rebonds contre 14 points, 9 rebonds pour Superman. Millsap quant à lui, continue à faire preuve d’une grande rentabilité avec 23 unités à 8/15 aux tirs.

Deron au top! A l’instar des intérieurs, la domination de Williams sur le meneur du Heat n’avait surpris personne. Face à Nelson, le constat est cependant identique. Et il se pourrait bien que D-Will mette la misère à un paquet de vis-à-vis, cette saison. Joueur sous-coté par excellence, le meneur d’Utah joue juste, distribue parfaitement le jeu et shoote avec adresse. Sur huit rencontres, Williams en a déjà terminé quatre à 14 caviars ou plus.

Chez toi, c’est chez eux! Le Jazz a vécu un mauvais départ avec deux défaites pour entamer les débats. Depuis, ils affichent un bilan très positif de 5-1. Surtout, les joueurs de coach Sloan se sentent bien loin du lac salé et sont déjà venus s’imposer sur le parquet d’Oklahoma, puis chez les deux armadas floridiens.

Des blocs, des briques et des brèves!

62 points parfaitement partagés entre Westbrook et Durant et les deux compères de Team USA écrasent Philly…Michael Beasley nous rappelle qu’il est un grand attaquant avec 42 points, 9 rebonds et un succès pour les Wolves…David Lee est au madison comme à la maison, il enfile les perles (28pts, 11rbds) et repart avec une victoire…Yao quitte ses partenaires après seulement six minutes, ratant ainsi le triple-double de ce fou de John Wall (19pts, 13pds, 10rbds), la crise est proche pour les Rockets…Contre Memphis, Ian Mahinmi est apparu sur le parquet, cumulant…1 faute… Devin Harris plante 31 points et les Nets s’imposent.

Et pour demain?

« West coast » ou « East coast » ? Le débat est éternel mais il faudra trancher, cette nuit. A savoir, se payer la revanche alléchante entre le Heat et les Celtic’s ou l’affrontement des imbattables Lakers face aux Nuggets de Carmelo. Mais D-Wade est énervé. Le Heat a montré des signes de faiblesse contre le Jazz et lâcher un deuxième match contre son principal concurrent est désormais inconcevable. Miami reste le grand favori de la saison, reste maintenant à en enfiler le costume. Ca pourrait bien commencer ce soir.

Gazette NBA: Le Jazz mal accordé

29 octobre 2010

Deux matchs, deux roustes. Voilà le bilan du Jazz, pour ce début de saison. Avec une étrange symétrie, les hommes de Jerry Sloan ont réussi la performance d’encaisser à chaque fois le même total: 110 pions. Ca fait beaucoup trop bien sûr pour espérer quoique ce soit et surtout, ça ne correspond pas du tout aux standards des Mormons. Si Paul Millsap répond aux attentes en tant que titulaire, il n’en va pas de même pour les autres.

En tête, c’est D-Will qui semble un brin enrayé. 6/22 aux tirs sur les deux premiers matchs, 7 balles perdues pour seulement 12 passes. D-Will est à côté de ses pompes en ce début de saison et c’est tout le jeu du Jazz qui s’en ressent. Le tatoué est le cerveau et le maître à jouer de l’équipe, tout part de lui et de sa capacité à dérouler les systèmes. S’il n’est pas dans le bon mode et que la complémentarité avec Jefferson tarde trop à venir, Utah pourrait compter un retard impossible à combler au sein d’une conférence Ouest très disputée.

Andreï Kirilenko
se montre lui-aussi bien loin du niveau attendu. Alors qu’il émarge l’un des plus gros contrats de toute la Ligue, le Russe n’est plus du tout le joueur qu’il fut. Après une partition catastrophique en ouverture (2pts, 3rbds, 3pds), « AK » a tout de même rectifié un peu le tir, hier avec 19 unités. Mais un pourcentage faiblard (5/13) et un anonymat dans les autres secteurs (4pds, 2rbds) ternissent en grande partie cette performance. Lui qui tirait sa plus grande force d’une panoplie complète et de feuilles de stats toujours bien noircies, doit vite recouvrer ses sensations de leader et se remettre dans la peau d’un all-around player. Mais en a-t-il encore les capacités?

Une défense catastrophique… Sans être particulièrement adroits (46% aux tirs) et sans aucun joueur dépassant les 18 points, les Suns ont quand même réussi à en planter 110 dans les gencives du Jazz. Dur pour Jerry Sloan, surtout à domicile. Incapables de stopper le jeu rapide, hors du coup sur les pénétrations de Nash ou les coups de folie de Dragic, surpris par un Hakim Warrick bien en jambes, les joueurs de Salt Lake City n’ont fait que courir après le ballon, sans jamais imposer quoique ce soit aux Suns.

Conclusion, deux larges défaites face à deux concurrents directs – Denver et Phoenix –  pour les playoffs, ça fait tâche. Ca met surtout une grosse pression sur les hommes forts de la franchise, Deron Williams et Andreï Kirilenko en tête. Al Jefferson, le petit nouveau, a montré de meilleures choses, hier soir, mais son adaptation et son entente avec le maestro Williams doivent se faire en urgence. La Conférence Ouest, plus concurrentielle que jamais, ne pardonnera aucun retard à l’allumage. Le prochain contre Oklahoma, une autre attaque de feu, dira si l’état d’alerte doit d’ores et déjà être déclenché à Utah.

Des briques, des blocs et des brèves!

Le Magic déjà en ordre! Pas photo. Voilà, c’est tout. Le choc des magiciens a tourné court, John Wall n’a pas pesé bien lourd face à la force collective des Floridiens. D12 a fait du Howard, Carter et Nelson étaient déjà en jambes…Dommage, Mike Pietrus n’a eu droit qu’à 12 minutes – il a réussi à tirer neuf fois! – JJ Redick et « Q » Richardson semblent devant lui dans l’esprit de Stan Van Gundy…La stat du match? Un différentiel aux rebonds du simple au double! Orlando en a capté 53, Wasington, 25…Turkoglu futur flop? Attendu comme un bide, le Turc est en train de confirmer les prévisions! Si personne n’attendait qu’il fasse du Stoudemire, l’ancien Raptor en est vraiment loin. Seulement 6 points contre portland, 1 seule passe hier et un temps de jeu plus que limité…Hakim Warrick (18pts, 11rbds) a tout ce qu’il faut pour lui chiper la place de starter!

Et pour demain?

New York passe un gros test sur le parquet de Boston tandis que Lakers et Suns offrent un remake de la dernière finale de Conférence à l’Ouest. Mais évidemment, le choc tant attendu mettra une nouvelle fois aux prises le trio de Miami. Chris Bosh, Lebron James et D-Wade reçoivent le Magic de Dwight Howard! Le trio de l’année face au collectif d’Orlando, la rivalité Riley/Van Gundy, la suprématie de l’Etat et l’envie du Magic, comme de tous, de faire chuter le Heat font de ce derby floridien, le plus chaud de tous en NBA! A ne surtout pas rater!

Cleveland n’a pas compris…

17 avril 2010

L’an dernier, les Cavs terminèrent la saison régulière avec le meilleur bilan de toute la ligue, James glanait son premier titre de MVP et Mike Brown fanfaronnait après deux sweeps consécutifs pour débuter les play-offs. Un leurre. Un vrai de vrai car Cleveland s’est crashé avant la finale, pourtant le seul résultat acceptable pour King James. La faute à qui ? A quoi ? A une équipe qui se la joue rouleau-compresseur contre les nabots mais qui n’est jamais parvenue à hausser suffisamment son niveau de jeu pour se sortir des griffes d’un vrai concurrent : le Magic. Des Floridiens qui montrèrent des valeurs tellement plus collectives et bien plus clutch que les Cavs, méritèrent largement leur qualification. Lebron s’en est allé, une nouvelle fois sans couronne. Cette saison, du coup, les hommes de Mike Brown se devaient de prouver qu’ils avaient compris, retenu leur leçon. Surtout avec les apports conjugués du gros Shaq et d’Antawn Jamison. A la veille du début des play-offs, pourtant, rien n’indique que tel est le cas. Loin de là même si l’on en juge la fin de saison des deux leaders de la conférence Est. Du côté de chez Mickey, Howard et ses ouailles terminent sur une série de six victoires, dont une sur Cleveland (9-1 sur les dix derniers matches). Stan Van Gundy et sa moustache peuvent ainsi se féliciter de terminer à seulement deux succès des Cavs, avec le second bilan de toute la ligue, devant les Lakers. Mike Brown lui, peut se targuer…de quatre défaites de rang pour finir. Certes, ça n’a rien changé au classement, ni à l’impressionnante saison de Lebron James. Mais tout de même, le message est clair. En s’inclinant consécutivement face à Chicago, Indiana, Orlando et Atlanta, Cleveland a montré de réels signes de faiblesse. Point commun de cette série catastrophe ? L’absence de James. Ou comment ne pas se rendre à l’évidence : sans son MVP, Cleveland aurait certainement lutté pour décrocher une place dans les huit premières formations de l’East. Un comble pour le grandissime favori de cette saison. Mais les faits sont là et inquiètent. Si James a l’habitude de hausser encore d’un ou deux crans son niveau durant les phases finales, ses coéquipiers – Mo Williams en tête – ne peuvent en dire autant. Les Cavs sont donc toujours « James-dépendant. » Une faiblesse quasi rédhibitoire en cas de matches serrés – et il y en aura ! Mike Brown n’a donc pas compris que son job ne consistait pas (seulement) à mettre son joyau dans les meilleures conditions possibles, mais bien à créer un collectif viable et consistant autour de lui.