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Lakers : Avis de décès

10 Mai 2011

Pau Gasol doit dégager. En substance, le message de la plèbe de L.A a été clair. Après, l’Ibère n’est pas seul responsable. Aucun angelino ne peut nourrir la moindre certitude pour l’an prochain.

Au bout du Phil… A voir le manque d’investissement général des Lakers à Dallas, il est clair que le Zen Master avait lâché l’affaire. On ne peut tirer sur le meilleur stratège de l’Histoire mais le départ du moustachu tombe à pic pour reconstruire. Il avait invité ses mômes pour le Game 4, le signe qu’il sentait bien que ce serait sa dernière. Même le coach était résigné.

Shaw must go on. Membre du dernier threepeat, Brian Shaw est le successeur désigné. Fidèle de la maison Laker, ce grand pote du Shaq devrait arriver avec un discours plus laborieux et rigoureux que Jackson. Sûrement la mentalité adéquate pour relancer une équipe qui manque d’allant. Ça ne sera tout de même pas simple de gérer Kobe en passant après la plus grande légende de l’Histoire de la Ligue.

Gasol doit partir. Ça sentait la mouise depuis le début des playoffs. Selon la rumeur, une histoire de fesses – rupture du couple Gasol avec Mme Bryant en anguille sous roche – aurait anéantie toute envie chez l’Espagnol. Sportivement nul, Pau a montré ce que ses détracteurs pensent depuis toujours. Le pivot brille quand le collectif le lui permet mais ne sait se sortir de l’ornière si l’équipe est dans un mauvais jour.
Pas un leader, en somme, un lieutenant qui n’est plus le bienvenu dans le locker angelino. N’empêche, sa valeur marchande reste réelle mais à 31 ans – en juillet – les Lakers devront peut-être le brader. Pas sûr qu’il intéresse le Magic…

Bryant n’est pas MJ. Il va avoir 33 piges et encore le temps de rattraper son idole en nombre de bagues. Peut-être mais la faillite de SON équipe restera son échec personnel le plus retentissant. Comme en 2008 – face à Boston – Bryant quitte la scène sur une rouste monumentale. Incapable d’élever son niveau de jeu ni de mettre la pression sur les siens, Kobe a échoué dans son rôle de leader. Lui restera, c’est certain mais son désamour envers Gasol et sa propension à s’isoler du groupe doivent disparaître. Si le Mamba souhaite encore briller avant la retraite.

Quid de Bynum ? Dur de s’en prendre à un pivot qui ressemble à s’y méprendre à l’arme fatale des prochaines années. Mais son corps en sucre reste un souci majeur pour toute équipe voulant en faire son go-to-guy. Reste qu’Andy paraît la meilleure monnaie d’échange pour D12 – avec Odom ? – et le Magic pourrait donc bien se laisser tenter. Bynum à L.A, c’est peut-être fini…

Et les autres ? Ca va quand même être difficile de virer tout le monde. Fisher a trop donné pour être éjecté mais il faut aux Lakers un vrai titulaire au poste de meneur. Du coup, Steve Blake et Shannon Brown pourraient bien aller voir ailleurs, personne ne devrait s’en plaindre. Surtout, ce sont Ron Artest et Matt Barnes qui semblent sur la corde raide.
Sensés être des chiens de garde absolus, les deux cas sociaux ont surtout brillé par leurs shoots ratés et n’ont fait que manger des tirs primés sur la tête, à Dallas. Ces deux-là ne servent à rien. En les joignant à Gasol, les Lakers pourraient peut-être trouver preneurs…

So ? Le chambardement semble obligatoire. Un peu comme à Boston ou San Antonio, une génération arrive à son crépuscule. Les Lakers ont historiquement, toujours su réagir –  draft de Kobe, arrivée du Shaq, trade de Pau Gasol – mais la franchise possède la plus grosse masse salariale de la Ligue et une flopée – Artest, Bryant, Gasol, Odom, Fisher – de trentenaires. En outre, la plupart a resigné l’été dernier.
La perspective d’une baisse du salary cap imposé par la Ligue après les négociations estivales laissent une marge de manœuvre plus que minime aux pourpres et or. Jerry West – l’architecte du dernier threepeat – n’est plus en place. A Mitch Kupchack de se montrer à  la hauteur d’une franchise qui ne respecte que la victoire.

Playoffs NBA : les têtes coupées !

3 Mai 2011


A part Miami, toutes les têtes de série ont déjà perdu l’avantage du terrain. Chicago est peut-être le plus mal en point si la blessure de Derrick Rose s’annonçait sérieuse…

Les faucons planent. Si à l’Ouest, c’est un gros nounours qui fait le show, à l’Est, ce sont des aiglons ! Sur le même mode que Memphis – grosse défense, agressivité et une belle adresse  – les Hawks surprennent tout le monde. En arrachant la première manche au United, Joe Johnson&co ont prouvé qu’ils représentaient bien le poil à gratter de ces playoffs. Surtout, il est toujours aussi difficile de s’imposer en Georgie, même pour les Bulls.
Si Derrick Rose manque ne serait-ce qu’une rencontre, les leaders de la Ligue auront bien du mal à rattraper leur boulette. On l’a vu hier soir, si le futur – c’est pour aujourd’hui – MVP ne met pas dedans, Chicago devient une équipe bien plus prenable.

Hey Joe ! Après avoir livré une saison indigne de son nouveau contrat, Joe Johnson avait sagement rejoint la flopée de joueurs surpayés émaillant la Ligue. Mais à l’instar de Rashard Lewis en 2009, l’arrière d’Atlanta est en phase lors de ces playoffs. Avec son tir et avec son jeu. C’est tout le collectif des Hawks qui s’en ressent. L’All-star plante ainsi 34pts (12/18) dont un superbe 5/5 longue-distance, appuyant bien sur la faiblesse désignée des Bulls : le poste 2. D’ailleurs, l’autre artificier bien en ligne en ce moment, se nomme Jamal Crawford. Ou le duel des back-courts qui tourne largement à l’avantage des Hawks. Pas grand-monde n’aurait pu le jurer !

 La réponse de la bergère. Prenez une équipe habituée à craquer dans le money-time, une autre spécialiste des buzzer-beater et…inversez les rôles ! En substance, c’est arrivé au Staples Center, hier soir. Menés du début à la fin, les Mavs parviennent à l’emporter tout de même. Deux fautes et une perte de balle de Gasol ont bien aidé. Puis une ultime tentative de Kobe…manquée. Peut-être un signe. Peut-être rien non plus. Mais les Mavs ont en tout cas montré des valeurs susceptibles d’en faire un prétendant sérieux.
Le niveau a toujours été là mais si le groupe de Carlisle se montre plus serein, voire un brin méchant, au moment de finir les rencontres, le coup de grisou ne sera pas loin pour L.A.

D-D-D-Dirk !!! Kobe en a claqué 36 mais la star du soir est allemande ! 28pts à 11/22 et 14 rebonds face à la grosse raquette des Lakers. Un match énorme du grand blond qui a mis à mal tous les défenseurs qu’on lui a opposés. Surtout, Dirk démontre enfin une vraie force de caractère, une hargne entraînant toute son équipe.
A 20’’du terme, son équipe est menée mais le capitaine texan ne se rate pas. Il profite d’une faute un rien débile de Pau et file sur la ligne. Deux ficelles plus tard, Dallas est passé devant. Les Mavs ne perdront plus la tête. Un grand Dirk reste indispensable aux Mavericks. Hier soir, l’Allemand fut géant.

Mavs, « Oublie que t’as aucune chance… »

2 Mai 2011

Dallas devrait se faire manger tout cru par les Lakers. A moins que…

Un soldat, tu trouveras. Le dossier brûlant pour Rick Carlisle reste le cas Bryant. Il a beau faire semblant d’avoir mal à la cheville, le Mamba mort sévère en ce moment et Dallas ne jouit pas vraiment d’un poste 2 ultra-compétitif. Stojakovic, Terry ou Barea n’étant pas des spécialistes défensifs, Deshawn Stevenson a du souci à se faire…

Tyson tu cloneras. Le rebond. Face aux mastodontes des Lakers, la bataille du rebond représente toujours un sacré calvaire pour l’adversaire. Si Chandler réalise une superbe saison, il va tout de même falloir l’épauler. Problème, Dirk n’est pas le meilleur dans le secteur et Haywood ne joue presque plus…

La pression tu contrôleras. C’est impossible, les Mavs ne savent pas gérer la pression. Pourtant, il va bien falloir trouver une solution. Même dans un mauvais jour, L.A revient toujours un moment dans le match. A Dallas d’éviter les hold-up et de faire payer cash le champion de ses régulières sautes de concentration.

Kidd, tu suivras. Sur la pente descendante le meneur des Mavs ? Certains le pensent, les fans des Blazers peuvent pourtant contester. Kidd a proposé un très bon niveau de jeu lors du 1er tour avec notamment, une adresse réjouissante derrière la ligne primée (39.5%).

Pau, tu isoleras. L’Ibère ne possède pas le tempérament d’un joueur NBA typique. Une autre culture. Contre les Hornets, on a ainsi vu un Gasol bouder – ou du moins, ne faire aucun effort pour recevoir la gonfle – car il n’avait pas reçu de munitions en début de match. Forcément, le jeu des Lakers s’en ressent. A Dallas de faire réfléchir l’Espagnol en l’isolant de ses coéquipiers.

Les chevaux, tu lâcheras. Physiquement, Dallas n’a aucune chance. Le jeu rapide peut donc s’avérer une solution efficace contre les « lourds » Bynum-Gasol-Artest. Juan Barea, Rodrigue Beaubois, Corey Brewer et Deshawn Stevenson sont autant de solutions éventuelles pour accélérer le jeu. A Carlisle d’être ambitieux !

Ton adresse, tu garderas. Les Lakers ont battu les Texans deux fois sur trois, cette saison. Sur ces trois matchs, les Mavs n’ont inscrit que 94pts à 44.6% aux shoots et un triste 32% à 3pts. Loin des standards de la saison (100.2pts à 47.5%).

Dirk, tu éloigneras. A première vue, Dirk sera défendu par Pau en début de match, avec Odom en soutien. Face à un vrai pivot, l’Allemand aura donc l’avantage technique et un zeste de vitesse supplémentaire. A lui de faire sortir l’Espagnol de sa zone de confort, de le faire jouer à 3pts, de le prendre en drive et lui faire commettre des fautes. Le grand blond peut faire des misères à l’autre star continentale de la série.

Clutch, tu deviendras. Face à Portland, le seul match joué à la dernière seconde se solda…par une défaite. Dallas ne réalisera jamais d’exploit en playoffs sans cet instinct de tueur. A Dirk de s’inspirer du mec juste en face, là : Kobe.

 

Tu oublieras. Oublier le palmarès de l’adversaire, oublier l’aura du Mamba, oublier qu’avec un bilan parfaitement égal, ils n’ont pas l’avantage du terrain, oublier les nombreuses désillusions passées, oublier la pression, oublier qu’ils en ont mangé 30 la dernière fois, oublier les destins si éloignés de ces deux franchises. Sinon, les Mavs risquent de s’apercevoir qu’ils n’ont aucune chance !

 

Les blessés ont la dent dure

27 avril 2011

Kobe et Derrick Rose étaient incertains avant les rencontres d’hier. Les deux stars ont pourtant brillé et l’ont emporté.

Amoindris. Derrick Rose marchait encore en béquilles la veille du match, Kobe refusait, lui, de passer les examens. Mais les deux leaders n’avaient aucun doute quant à leur participation au match. Pour Bryant, son temps de jeu fut géré au compte-goutte par Jackson, Rose a, lui, souffert des fautes. Mais autant à Los Angeles qu’à Chicago, l’ex et le futur MVP ont porté leurs équipes respectives. De deux gros poster dunks pour le Mamba, de deux tirs primés pour le meneur chicagoan. La douleur ? Suffit de ne pas l’écouter.

Au rendez-vous. Pour les Bulls, il s’agissait surtout de terminer le boulot, d’enfin remporter une série de playoffs et de pouvoir enfin se concentrer sur les prochaines échéances. C’est donc chose faite avec une large victoire sur des Pacers qui ne possédaient pas les armes suffisantes pour survivre. A L.A , la mission fixée est également remplie. Les Angelinos ont repris l’avantage et partiront à NOLA avec la ferme intention de finir le job. En outre avec un Kobe un peu en retrait, les intérieurs – Bynum en tête – se sont retrouvés.

D12 fait l’inverse. A Orlando, le résultat est semblable mais la recette fut bien différente. Le leader n’a pas porté son équipe et, étonnamment, celle-ci n’a jamais aussi bien joué dans cette série. Après une défaite avec un Dwight Howard à 46 pions, le Magic s’impose largement malgré les 8 petits points de son Superman. La différence ? Les shooters avaient réglé la mire. JJ Reddick plante 14 unités à 6/8, Ryan Anderson en colle 11 et Jason Richardson est à 17 points. Howard a même pu s’économiser, jouant moins de 30 minutes. Le géant peut y croire de nouveau.

Balle dans le pied. Les Hawks n’ont pas fait tout leur possible pour l’emporter hier soir, c’est clair. Joe Johnson se fend d’un piteux 2/12 aux tirs, Crawford et Horford scorant, eux, respectivement 8 et 9 unités. Faiblard donc mais les aiglons avaient déjà en tête le prochain match à Atlanta. Celui devant sceller la qualification. N’empêche, laisser filer un match de playoffs n’est jamais une bonne idée. Surtout contre une équipe du Magic susceptible de prendre feu si la confiance extérieure revient. Au final, Atlanta met tous ses œufs dans le même panier et jouera le match de sa saison, à la maison. Un plan qui se tient mais dangereux. Surtout si les Floridiens ont retrouvé leur adresse…

Playoffs NBA : Les previews du soir

26 avril 2011

Los Angeles n’a pas le choix et doit rabattre le caquet de ces insolant frelons. Mais Kobe n’est pas à 100%…

Indiana/Chicago : Derrick Rose sera bien présent. Le voir en béquilles, zappé le shooting du matin, n’invitait pas à l’optimisme mais le leader des Bulls devrait bien être en tenue. Chicago a tout intérêt à finir la série dès ce soir pour s’éviter un autre match. Pour cela, il va falloir arrêter de laisser les Pacers prendre une avance conséquente et se mettre à jouer avant l’ultime quart. Les Bulls en sont évidemment largement capables et coach Thib’ ne se fera pas piéger deux fois. Ça peut se finir ce soir…

Atlanta/Orlando. Un bon match. Voilà ce que doit réclamer Stan Van Gundy à ses extérieurs. Pour le moment à part Nelson, personne n’a encore répondu présent pour épauler Dwight Howard. Arenas a parlé à son coach, l’a convaincu de le laisser jouer mais faut-il lui faire confiance ? Pas vraiment. Si réveil il y a, il doit être l’œuvre de Turkoglu. Autant dire que ce n’est pas gagné. Menés 3-1 devant leur public, les Floridiens ont une énorme pression sur les épaules mais Atlanta n’est pas vraiment spécialiste des matchs chauds non plus. Allez, une pièce sur l’Agent-zéro tout de même pour voir un match supplémentaire dans cette série assez moche mais plutôt serrée.

Los Angeles/New-Orleans : Les matchs à ne pas perdre, les Lakers ne les perdent jamais. On pourrait s’arrêter là mais Kobe a une cheville en moins, Pau Gasol est pâle comme un linge, Odom est branché sur courant-alternatif, Fisher a enfin vieilli et Chris Paul sera encore là ce soir. Le piège tendu par les Hornets repose essentiellement sur le micro-meneur. Si aucun angelino ne parvient à le contrôler, le Staples pourrait bien chavirer. A moins que Kobe…

Peur sur Los Angeles

26 avril 2011

L’an dernier, Los Angeles fut champion avec un Kobe au doigt cassé. Mais l’an passé, les Lakers jouaient très bien.

Iron Man. Kobe ne s’arrête jamais. Rien ne le ralentit, aucune obligation – même physique – ne lui ferait manquer une rencontre. Il est comme ça le Black Mamba. Un compétiteur invétéré, un boulimique de ballons orange. Durant les playoffs plus que n’importe quand, Bryant ne stoppera pas. Il a même refusé de passer les examens de contrôle. Il s’en fout, sa décision est prise. Il sera sur le parquet jusqu’à la fin des playoffs. En même temps, il en profite pour envoyer un message à tous ses coéquipiers : aucune excuse ne sera tolérée en cas de défaite.

Game 5. Les matchs 5 des séries de playoffs. Des millions de lignes ont déjà été rédigées sur le sujet. En gros, le gagner donne plus de 75% de chances de plier la série. Et ça, Kobe et Phil le savent parfaitement. Retourner à la Nouvelle-Orléans le couteau sous la gorge, n’est sûrement pas le plan prévu par le staff angelino. Pour éviter pareil scénario catastrophe, Kobe doit donc jouer.


Kobe-dépendant ? Depuis trois ans, les Lakers appartiennent à Bryant. Mais la force de cette formation restait quand même un collectif fait de stars. Gasol-Odom-Bynum à l’intérieur, Artest ou Ariza à l’aile comme autant de potentiels all-stars acceptant de se mettre au service du Black Mamba. Cette saison cependant, les « autres » de L.A montrent des carences jamais vues jusqu’ici, notamment dans l’investissement et l’agressivité.
Du coup, Kobe se démène comme d’hab mais son équipe n’a jamais paru aussi dépendante de ses seules performances qu’actuellement. Le réveil attendu de Pau Gasol reste bien trop incertain pour que Jackson mise dessus pour se sortir de ce guet-apens.

Les Hornets y croient. Ils l’ont déjà fait et c’est bien le principal motif d’espoir pour les troupes de Monty Williams. En remportant la première manche au Staples Center, les Hornets ont montré qu’ils pouvaient rivaliser avec les Champions pour peu que Chris Paul enfile sa tenue de SuperMan. Surtout depuis le Game 1, Kobe aidait sur Paul en défense, sa cheville en vrac l’empêchera sûrement de le faire ce soir.
De même en attaque, Bryant souffre face à un Trevor Ariza très athlétique. Sur le dernier match, le n°24 termine à seulement 5/18 aux tirs. Et il ne se blesse qu’en toute fin de partie…

Pour la légende ? Avec une demi-douzaine de blessures, Allen Iverson conduisait ses Sixers en finale, Michael Jordan plantait, lui, 38pts à la défense du Jazz dans un Game 5 malgré 40° de fièvre. Willis Reed – bien connu des détenteurs du League Pass – inscrivait les quatre premiers points du Game 7 de la finale 70, face aux Lakers, malgré un gros pépin physique. Les blessures font partie du jeu et des légendes.

Los Angeles, terre-mère de l’happy end, du final héroïque et de tous les mélodrames qui vont avec, paraît la Cité toute trouvée pour abriter pareille histoire. Bryant jouera ce soir, l’un des matchs les plus importants de sa carrière. Et le jouera blessé. Diminué par une cheville récalcitrante. Ça arrêterait la plupart des NBAers. Pour Kobe, ça devrait le transcender. Réponse ce soir.

Playoffs NBA: Les previews du jour

22 avril 2011

Boston se rend au Madison pour l’affiche de la soirée. Orlando et les Lakers doivent, eux, rattraper leur boulette du premier match.
New York/Boston: Dans quel état seront les Knicks? Avec Stoudemire? Avec Billups? La santé du Big three reste l’élément fondamental pour scouter les Knicks. Au complet, avec un Melo en feu et un public bouillant, New York possède les armes pour faire vaciller le collectif de Boston. Mais il faudra bien une escouade de morts de faim, un Stoud’ opérationnel et le retour de Billups. Et un money-time mieux géré aussi. Ca fait beaucoup pour un seul match mais tout New York est prêt pour enfin célébrer un succès en playoffs. Reste que Boston vendra chèrement sa peau. Mais Spike Lee a déjà mis le champagne au frais…

Atlanta/Orlando: Un match déterminant. Si le Magic ne veut pas se faire sortir, il faut absolument aller l’emporter à Atlanta. Et ce ne sera pas évident, Arenas est quasiment sorti de la rotation après ses horribles performances, Quentin Richardson n’est qu’un appoint et Turkoglu reste une énigme. Les Hawks peuvent donc se mettre à l’abri ce soir pour peu que Joe Johnson sorte enfin un match digne de son rang (et de son salaire). Après, si Atlanta parvient à contrôler « les autres » d’Orlando – qu’ils le veuillent ou non, ils n’ont rien pour stopper Howard – le succès ne devrait pas être loin. Reste le paramètre « pression » puisque les deux franchises n’ont guère l’habitude de briller quand cela compte le plus. A noter, Orlando n’a encore jamais gagné de la saison à Atlanta.

Los Angeles/New Orleans: Il serait de bon ton de croire en l’étoile de la Nouvelle-Orléans. Une ville délabrée par Katerina, un club au bord de la faillite racheté par la Ligue, le meilleur meneur NBA, une escouade solide et volontaire…Seulement en face, ce sont les Lakers. Et Kobe ne fera pas de sentiment. Son équipe a besoin d’un succès pour reprendre le leadership de la série. L.A est surtout en quête de confiance, de son fond de jeu et de son pivot ibère. Tout régler en une rencontre reste impossible. Coller une rouste pour passer un message clair et compris de tous, l’est beaucoup plus. Aux Lakers de montrer qui sont les champions.

Playoffs NBA: Les previews du jour

20 avril 2011

Les favoris ont galéré sec à l’Ouest. Oklahoma tentera de poursuivre sa marche en avant pendant que Spurs et Lakers sont déjà sous pression.

Los Angeles/New-Orleans: L’exploit de la première journée a-t-il remis les champions en ordre de marche? On le saura ce soir dans un match à gagner obligatoirement. Sur le papier, il n’y a toujours pas photo mais Kobe attend bien plus de ses hommes. En première ligne, Pau Gasol devra augmenter son impact et se montrer enfin incisif dans ses choix offensifs. A suivre également, l’ajustement défensif nécessaire sur Chris Paul et la réaction du public de L.A en cas de match compliqué pour les Lakers. La pression est donc énorme mais les Angelinos ne sont pas champions pour rien non plus…

San Antonio/Memphis: Manu Ginobili devrait être de la partie et, bien sûr, cela devrait tout changer. Avec leur feu-follet argentin, les Spurs récupèrent le créateur et le dynamiteur nécessaire pour faire exploser la très bonne défense des Grizzlies. Pis Memphis sait bien qu’ils ont déjà réussi l’exploit qu’il fallait pour espérer dans cette série. Revenir dans le Tennessee à égalité de victoires laisserait en effet de grands espoirs à la bande à Zach Randolph. Au complet et à domicile, les Spurs ne devraient pas se rater deux fois de suite.


Oklahoma/Denver: La série qui s’annonçait la plus chaude du 1er tour est encore montée en pression après le panier injustement accordé à Kendrick Perkins. Un fort sentiment de revanche devrait ainsi animer des Nuggets déjà bien survoltés. Au final, difficile de faire un pronostic. Le duo Westbrook-Durant a prouvé qu’il pouvait éclater la défense du Colorado mais le Thunder a aussi connu de très gros soucis pour contrôler les attaquants de Denver. Le pivot brésilien Nênê a particulièrement gêné le groupe de Scott Brooks. Bref, les meilleurs ajustements tactiques décideront du sort de cette rencontre.