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Le Shaq is back?

22 avril 2011

La carrière du Shaq n’est peut-être pas terminée. Le Big Diesel a pris l’avion pour New York avec ses coéquipiers. Il pourrait participer au Game4.

Enfin. Une bonne nouvelle ! Concernant l’état de santé de son pivot, Boston en attendait une depuis bien longtemps. Le trade de Perkins incluait obligatoirement un Big Daddy en état de marche. Du moins, dans l’esprit de Danny Ainge.
Après être revenu pour moins de dix minutes à Detroit, il faut bien sûr attendre de voir le Shaq en action avant d’être pleinement rassuré. Mais tout de même, Doc Rivers avait annoncé que son pivot ne prendrait l’avion que s’il devait jouer. Il foulera donc bien le parquet du Madison.

Rebond et contres. Si face aux Knicks, Boston n’affronte pas une raquette très fournie, les C’s peinent quand même aux rebonds. Un couac pour une équipe qui a souvent dominé dans ce secteur. Surtout, les nouveaux – Jermaine O’neal et Krstic en tête – manquent clairement de dureté pour s’imposer chez la Green Team.
Le Shaq, même si son temps de jeu devrait rester limité, sera donc là pour combler les brèches. Des rebonds et des contres pour l’essentiel et quelques dunks pour faire lever la foule. S’il parvient à tenir ce registre, les C’s ne pourront que s’en réjouir.

Un banc ? L’autre point inhabituellement faible de cette escouade de Boston se situe au niveau du banc. La présence du Shaq devrait aider un peu. S’il rentre en jeu, son aura, son physique et son envie pourraient bien l’installer comme le leader du second unit. Son association avec « Big Baby » a en plus de quoi faire réfléchir tous les arrières de la Ligue avant de s’aventurer en peinture verte.

Faut-il y croire ? Il n’y a pas de secret. L’équipe de Boston ne tourne pas très bien en ce moment et l’ajout d’une pièce comme le Shaq ne peut que faire du bien à l’édifice un brin bancal. Mais le Big Aristote a déjà tenté de revenir en fin de saison pour se péter moins d’un quart-temps après son retour.
En playoffs, l’intensité, l’agressivité et les coups bas sont plus nombreux, plus courants. Surtout quand on possède la carrure de Mr Univers et qu’on a une défaillance pathologique aux lancers-francs. Pour toute la domination exercée auparavant aussi, le Shaq sera ciblé par tous les adversaires des C’s. Normal, c’est la guerre. Ça ne devrait pas l’aider à retrouver le rythme, quel sera son temps de jeu ? Quel sera son impact sur l’équipe ? Difficile de le savoir. Au mieux, Big Daddy jouera les hommes de loi dans la raquette. Au pire, il connaîtra une triste fin de carrière. En costume.  

Celtic’s: Le Shaq nouveau est arrivé

19 novembre 2010

Pour faire simple, il y a deux équipes vraiment impressionnantes en ce début de saison. Et comme par hasard, il s’agit des deux derniers finalistes, séparés par un simple poil de fesses en juin dernier: Boston et les Lakers. Sans rien enlever à l’écrasante domination de L.A, les Celtic’s avaient un peu plus d’ajustements à effectuer cette saison avec la blessure de Kendrick Perkins et deux arrivées importantes, le duo d’O’neals. Pour l’heure, dur de juger Jermaine, blessé. Par contre, le mammouth, lui, est bel et bien là. Et il semblerait qu’il a changé.

Beaujolais. Une ritournelle. Le Shaq qui enfile un nouveau jersey, c’est devenu une habitude. Pas forcément, une bonne chose mais, en tout cas, Suns et Cavs ne l’ont pas conservé bien longtemps. Alors, ce 3e jeudi de novembre est comme chaque saison, le moment d’analyser l’impact du Shaq dans son nouvel environnement. Pis le gros, il triche pas. A Cleveland ou Phoenix, les débuts n’étaient pas terrible. Ben la fin, pareil. Ca peut donc être plutôt un bon signe pour les Verts qui pointent déjà en tête de leur conf’.

Aux petits oignons. Doc Rivers possède deux hobbies favoris. S’occuper des cas sociaux de la Ligue – Rasheed Wallace, Delonte West, Kevin Garnett, Big Baby Davis, Jermaine O’neal, le dealer qui zone devant le parking, etc… – et gérer les articulations usées de ses stars. Le Shaq, qui bordure tout de même la quarantaine, n’a pas manqué tant de matchs que cela, lors de sa carrière. Du coup, son temps de jeu est chronométré, géré à la minute. Entre 18 et 23 minutes, c’est tout. Il n’aura sûrement jamais guère plus, du moins pendant la saison. Surtout que Perkins va revenir. Alors, Rivers n’est pas bête et n’a aucun intérêt à filer trop de responsabilités à son hippopotame, qu’il devrait lui retirer ensuite.

Aux ordres. C’était évidemment la question en suspens: le Shaq accepterait-il de n’être qu’un joueur lambda dans un effectif pléthorique? Oui et encore mieux que cela. O’neal sait que cette équipe n’est pas la sienne. Depuis trois ans, les C’s sont au top et ils le doivent à leur quatre fantastiques. Lui n’est venu que gratter un titre pour fanfaronner devant Kobe. Alors, il se met au diapason et n’impose rien. Quand Garnett parle – ou hurle – il écoute le gros, quand Pierce fronce les sourcils, il fait les efforts d’un coéquipier modèle, quand Ray Allen réclame la gonfle, il lui file. Reste plus qu’à comprendre que Rondo peut lui offrir le cuir n’importe quand et dans n’importe quelle position et Big Shaq aura fait l’essentiel de son apprentissage.

Un mur. Boston score un peu plus que lors des dernières campagnes mais l’identité de cette franchise reste défensive. Pas la peine d’essayer de clamer son amour pour le club et sa culture, une bonne grosse faute suffit à montrer son appartenance à la communauté verte. Un contre, une contestation de déplacement, un bump ou des gestes un peu plus sales, voilà ce qui est réclamé au Shaq. Forcément, ça pèse sur un match. Aucun intérieur n’a envie de recevoir un coup du Shaq, alors plusieurs… Marc Gasol, pas le plus léger de la bande, sur une feinte de shoot à fait sauter l’ancien Laker mais il a reçu une déflagration proche d’un wagon de train lancé. Par sa présence et son envie de bien faire, O’neal amène encore plus de dureté dans la peinture des C’s. S’il ne fait pas des tonnes de contres, il gène paquet de trajectoires, impressionne les petits arrières et envoie quelques messages toujours bien réceptionner. Sachant que son collègue dans les basses besognes s’appelle Garnett, personne n’aime attaquer contre ces morts de faim. Et ça, c’est du tout bon pour le Shaq, prouvant au passage qu’il a vraiment changé.

Les choses simples. En démontrant une réelle implication défensive, O’neal s’est ainsi rapidement fait adopté par le groupe. Du coup, on lui lâche la gonfle, histoire qu’il claque encore quelques dunks et soigne son hook. Après un début pépère, il commence donc à trouver la bonne carburation. 18 points à 70% contre de pauvres Grizzlies qui n’ont pas aidé sur le Shaq, puis 13 unités à 85% face aux Wizards. Il ne force pas et joue un rôle de finisseur, laissant l’essentiel de la fixation à Rondo, Pierce et Garnett. Et marquer des paniers n’a jamais été un problème pour Big Aristote.

Encouragements. A la mi-trimestre, le Shaq a donc droit aux encouragements pour un sérieux qu’on ne lui connaissait plus. Bien sûr, on attend avec impatience les chocs contre Dwight Howard, les duels contre les Spurs de sa bête noire Duncan et l’affrontement annoncé brutal face à Kobe et ses ouailles. Car c’est bien là, dans les matchs chauds où les intérieurs valent vraiment quelque chose que le Shaq prouvera sa nouvelle valeur. Celle d’un pivot toujours hors-normes, rempart en chef et intimidateur aux ordres du collectif. Si ça marche, Doc Rivers aura gagné son pari risqué et Boston sera encore plus fort que l’an dernier.

Le Shaqaoké!

20 avril 2010

C’est qu’il s’ennuie un brin le gros. Blessé pendant de longues semaines, Big Shaq n’a pas vraiment à forcer son talent face aux maigrelets intérieurs de Chicago. N’en déplaise à notre Joachim Noah national, O’neal a même pris le temps de se mettre une nouvelle fois en scène lors d’un show des plus délirants. Un jour, il prendra sa retraite, et ce jour-là, il nous manquera!