Humiliés. Les Angelinos ont mangé une tornade de plein fouet. Sans réagir…
Une première. Pour Phil, c’est un dépucelage dont le Master Zen se serait bien passé. Le coach aux 11 bagues n’avait jamais été balayé. C’est fait.
Phil était en vacances. Aucune réaction. Dès le 2e quart, la messe est dite. Jackson n’a aucune expression sur le visage, il sait. Son équipe est morte, sa sortie sera ratée. Lui, l’invincible se barre sur un coup de balai. Mais Jackson avait lâché l’affaire au moins autant que ses joueurs. Triste.
Même Kobe…n’était plus là. Le Mamba a commencé avec de l’agressivité avant de sombrer. Comme jamais. Kobe devait planter au moins 30 pions pour prouver qu’il n’était pas dans le moule de ces Lakers-là, que lui n’avait jamais baissé le pied, qu’il était toujours le plus grand compétiteur de cette Ligue. Raté, Bryant n’a tenu qu’une mi-temps, puis…
Jet 32 ! Un assassin. Jet Terry est arrivé, a rentré cinq tirs primés en un rien de temps, a fait sauter le semblant défensif des Lakers, et fait chavirer la salle. Le pistolero n’allait pas s’arrêter de la soirée, 9/10 à 3pts. Tu peux pas test’.
La revanche des revanchards ! Il n’y a pas que Terry qui avait le feu aux fesses, hier soir ! Tout le banc de Dallas plante ainsi 82 points, contre 86 pour l’ensemble des Lakers ! L’une des victimes préférées des Angelinos, Peja Stojakovic, s’est donc vengé avec un parfait 6/6 longue-distance (21pts au total), Barea rentre 22 unités en 26 minutes. Aucun Laker n’a dépassé les 17 pions.
Gasol wanted. Si le naufrage fut total et collectif, Pau Gasol parvient quand même à ressortir du lot. L’Ibère a simplement été nul du début à la fin de ces playoffs. Méconnaissable, maladroit, sans envie, sans inspiration, sans impact. Mauvais des pieds à la tête. Qu’il aille prendre l’air ailleurs l’an prochain n’étonnerait pas grand-monde.
L’année Mavs ? Finalistes en 2006, les Texans n’étaient que 4e de l’Ouest et avaient sorti les Spurs, leur habituelle bête noire, au 2nd tour. 4-3 dans une série des plus étriquées. Cette saison, c’est le double-champion qui passe à la moulinette et les coéquipiers de Dirk possèderont l’avantage du terrain en finale de Conf’. La route est tracée et si l’adresse des briscards perdure, il sera bien difficile de contredire cette bande de furieux pirstoleros.
Explosion ? Probable que Jerry Buss, le proprio, decide de casser son joujou. Les évictions probables concernent donc Gasol évidemment, mais aussi Artest – nul offensivement et incapable de stopper Barea – la Fish’ est cramée, Odom s’est clairement endormi sur ses lauriers et les nouveaux Blake et Barnes peuvent retourner voir ailleurs. Ils ne manqueront à personne. Reconstruire sur Bynum et – c’est la rumeur – Dwight Howard, avec les dernières saisons de Kobe. Le plan est jouable.
Attaquer face aux Mavs. Ils ont tout rentré, d’accord. Mais leur espèce de fausse zone, ultra-large, coupant les lignes de passes extérieure-intérieure, représente un joli casse-tête tactique. Rick Carlisle a largement dominé Jackson sur le coup. Les Lakers n’ont jamais rien compris à la défense proposée par les Mavs. Surtout, si l’adversaire n’est pas adroit longue-distance, la zone des texans semble bien difficile à perforer.