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Le cinq du mois de décembre!

7 janvier 2011

Les fêtes, le match de noël, les bonnes résolutions, la neige, les vacances, les marmots… Tout se mélange un peu lors du mois de décembre. C’est pareil sur les parquets, il y a ceux qui calent clairement et ceux qui commencent à faire peur à tout le monde. Voici, les cinq gaillards les plus chauds de la Ligue au moment d’attaquer la nouvelle année.

Derrick Rose (Chicago Bulls)

Récupérer Boozer et perdre immédiatement Noah. Les Bulls ne sont pas vernis jusqu’ici mais s’en sortent avec les honneurs. Ca donne 12 victoires pour 4 revers, au mois de décembre et forcément, Derrick Rose y est bien pour quelque chose. Le boss de Windy City, c’est lui. Remplissant chaque catégorie statistique, le champion du monde joue le meilleur basket de sa jeune carrière. Scorer impressionnant, il prend de l’épaisseur au niveau de la passe et de la gestion de son équipe. S’il a dû baissé pavillon face à Boston et Orlando, Rose a filé le tournis aux Lakers avec 29pts, 9pds et 5rbds. Pas le meilleur meneur NBA, mais définitivement le joueur qu’il faut pour driver une franchise de Chicago de plus en plus ambitieuse.

Dwyane Wade (Miami Heat)

Wade a pris feu! Attention les yeux, ça brille de toute part. Silmplement « unstoppable » pour le dernier mois de l’année, Flash a repris du service et a prouvé à tout le monde que jouer avec Lebron ne pouvait être qu’un énorme bénéfice pour lui et son talent. Au final, il ne passe que deux fois sous la barre des 20 points, en colle 40 à New York, puis 45 le lendemain face aux Rockets. Surtout, c’est son adresse retrouvée qui impressionne puisque Wade ne gâche plus rien, file des caviars à foison et reste le défenseur d’impact qu’il a toujours été. Ca fait de Miami une équipe enfin hors-normes, souvent injouable avec un D-Wade qui a retrouvé sa place: celle de patron offensif. L’entente et la cohésion avec ses deux nouveaux coéquipiers est effective et c’est bien Flash qui semble en profiter le plus. Parti pour se frotter à Durant dans la lutte pour le meilleur scorer, Wade pourrait bien voir plus haut. Le titre de MVP lui tend les bras.

Lebron James (Miami Heat)

La NBA a désigné Lebron et Wade comme « joueurs du mois de décembre, à l’Est. » Un hasard? Sûrement pas, plutôt une habitude à prendre. Scottie Pippen fut, toute sa vie, un lieutenant. James et Wade évoluent différemment, personne n’ayant l’ascendant sur l’autre. Deux joueurs trop explosifs, trop athlétiques, trop puissants, trop forts. Ca donne effectivement la plus belle des associations jamais vue dans cette Ligue et si ça continue ainsi, il sera à l’avenir très difficile de départager ces deux loustics. Le King a laissé parler tout le monde, a fait le dos rond, s’en est pris plein la poire puis…s’est remis en route. Tel le train lancé qu’il a toujours été, Lebron est revenu à ses amours. Des stats hallucinantes, une aura en pleine expansion, un leadership parfaitement partagé, une attitude défensive irréprochable et évidemment des dunks et alley-hoop à foison. Bref, ça roule à Miami qui n’a perdu qu’une seule rencontre sur le mois de décembre pour quinze succès. Les Floridiens s’offrent même un record NBA avec dix succès à l’extérieur et notamment une humiliation infligée à Kobe sur son parquet.

Kevin Durant (Oklahoma Thunder)

D’accord, ça fait un cinq déséquilibré et Kevin Love- avec 16 double-doubles consécutifs – auraient mérité une place. Mais Durant est simplement trop fort pour bouder son plaisir. Un brin décevant en début de saison, le meilleur scorer de la Ligue a recouvré toutes ses sensations et repris sa place de « Lider Maximo » devant Russel Westbrook. Trop grand ou trop rapide, trop athlétique ou trop adroit, l’ancien de Texas propose toujours une équation insoluble pour son vis-à-vis. A plus de 29 points de moyenne, il va finir la saison très fort. Avec son capitaine à un tel niveau, le Thunder finit le mois avec un bilan de 10-4 et une attaque complètement retrouvée. Seul hic, Oklahoma peine encore face aux cadors, s’inclinant contre Chicago, New-York ou encore Dallas. Durant a donc encore quelque chose à améliorer, c’est presque rassurant.

Dwight Howard (Orlando Magic)

S’il y a bien un poste où la contestation n’existe pas, c’est ici. D12 est monstrueux. Toujours aussi impressionnant comme rempart défensif ou en tant que gobeur de rebonds, le pivot progresse en attaque. Surtout, les trades l’ont laissé un peu seul au poste de pivot, lui assurant un temps de jeu encore plus conséquent et donc des stats complètement pharaoniques. Superman reste l’arme la plus dissuasive et la plus difficile à stopper de toute la NBA. En décembre, il aligne trois matchs à plus de 20 rebonds, un carton à 39 points et, depuis la gifle infligée aux Spurs, Orlando ne perd plus. Même s’il reste le pire shooter de lancer-francs de la Ligue, D12 est clairement un candidat pour le titre de MVP, cette saison.

Le 5 du mois de novembre!

30 novembre 2010

A l’approche du quart de la saison, il y a ceux qui patientent encore au chaud façon Boozer, ceux qui déçoivent façon Lebron, ceux qui se marrent sans forcer comme Duncan, ceux qui dominent et tous les autres! Voici le cinq majeur du mois!

Deron Williams (21,9pts, 9,8pds, 4,2rbds)
Boozer parti, D-Will a rapidement trouvé à qui filer un max d’offrandes. Surtout, le Jazz surprend son monde avec un excellent bilan de 14-5 et quelques remontées fantastiques déjà dans les annales (Miami, Orlando, Lakers…). Le chef d’orchestre joue son meilleur basket avec un minimum de 20 points, 10 passes. Impressionnant de facilité. Le Jazz reste sur six succès de suite, et avec un D-Will à ce niveau, ça n’est pas prêt de s’arrêter.

Russell Westbrook (23,8pts, 8,6pds, 5,1rbds)
A Oklahoma, le boss a deux têtes. Si Kevin Durant reste le leader incontesté, il aurait été injuste de ne pas mentionner les performances exceptionnelles du meneur champion du monde à un niveau de jeu jamais vu jusqu’ici et doté d’une panoplie toujours plus complète. Entre actions d’éclats et vraie maîtrise du rythme de son équipe, Westbrook régale son monde, ses coéquipiers, le public, son coach et toute la NBA. Face à Indiana, le meneur d’OKC claque l’un des matchs de la saison: 43pts, 8rbds, 8pds et 3int.

Manu Ginobili (21,6pts, 5,1pds, 3,6rbds)
Dur de départager les joueurs des Spurs et l’Argentin n’est pas fondamentalement plus responsable des superbes résultats de sa franchise que Duncan ou Parker. Mais El Manu n’a jamais été aussi bon depuis son arrivée dans la grande Ligue et il reste l’atout charme des Spurs. Un talent inné pour l’improvisation, des mouvements inventés à chaque match, des feintes incroyables et une adresse simplement affolante. Surtout, la spécialité maison – le tir qui tue dans le money time – reste bien l’arme préférée d’un Ginobili qu’on n’imaginait plus à ce niveau.

Dirk Nowtizki (25?7pts, 8,3rbds)
A l’instar de l’Argentin et de beaucoup de joueurs s’étant reposés cet été, le grand Dirk est en pleine forme et c’est Dallas qui sourit bien grand. Déjà une dizaine de matchs à plus de 55% aux tirs, une régularité impressionnante autour des 25 points et un constat: personne ne peut défendre dessus. Les Mavs en profitent à fond et sont sur une série de six succès de rang où le Heat, les Spurs, le Thunder et les Hawks ont subi la foudre de l’Allemand.

Dwight Howard (22,6pts, 11,9rbds)
D12 ou Pau Gasol? Le titre de meilleur pivot se joue entre les deux, c’est sûr, mais l’avantage va au Magic. Déjà, Howard n’a pas les mêmes coéquipiers et affiche pourtant un bilan quasi-identique. Surtout, ce sont les progrès offensifs de D12 qui font plaisir. Il plante 4 points de plus que l’an dernier, en moyenne, en décochant toujours autant de contres. Affichant une réelle maturité sur le parquet, D12 est devenu le maître à jouer incontestable de son équipe, le leader et la poutre de régularité dont Orlando a tant besoin. Bref, tant que Howard est dans la place, les Floridiens sont candidats au titre. La marque d’un grand et une chose dont Pau Gasol ne fut jamais capable avec Memphis.

Le 5 du mois!

2 novembre 2010

Un tout petit mois d’octobre avec à peine quelques matchs mais déjà de belles performances et des tendances qui se dessinent. Voici donc, le 5 majeur du mois d’octobre!

Chris Paul (20pts, 9,3pds, 6rbds)
Kevin Durant a intérêt à être très bon car pour l’heure, le MVP se trouve à la Nouvelle-Orléans. Chris Paul nous fait du Chris Paul, finalement. Mais quel joueur! Le taulier de son équipe, c’est sûr, mais pas loin d’être le boss de la Ligue tant son impact sur le parquet paraît sans limite. Surtout, les Hornets débutent pleine bourre avec trois succès de rang. Grâce à qui?

Monta Ellis (27pts, 5,3pds)
Comme tous les Warriors, il a mangé sévère face à Kobe et ses ouailles. N’empêche, Monta Ellis a signé le carton de la saison, pour le moment. 46 pions enfilés au nez et à la barbe de la défense des Rockets et une entente plutôt bonne avec Stephen Curry. Golden State a déjà battu deux concurrents directs (Houston et LA Clippers).

Kevin Durant (29,3pts, 6,3rbds)
Attention, Durant est sur la pente descendante puisqu’il n’a planté que…28 points contre Utah. Un monstre de facilité, un mec classe qui sait tout faire. Hyper-attendu, Durant répond présent, bien épaulé par Westbrook. Rien ne semble donc pouvoir contrarier cette ascencion fulgurante.

Kevin Garnett (14,7pts, 11,3rbds)
S’il n’affichera plus jamais des chiffres similaires à ceux qu’il cumulait à Minnesota, KG est enfin rétabli et à 100%. Une première depuis deux saisons. Le poumon et le coeur des Celtic’s est en pleine forme et n’a fait qu’une bouchée de Chris Bosh pour entamer la saison. En pleine confiance, il devrait encore monter en pression.

Paul Millsap (21,3pts, 12,3rbds, 3pds)
30pts, 16rbds, 6pds et la raquette d’Oklahoma pulvérisée. Après une entame timide, Millsap a repris ses bonnes habitudes de travailleur. Son duo avec Jefferson progresse et Carlos Boozer n’est déjà plus qu’un lointain souvenir. S’il continue ainsi, il pourrait bien finir au All-Star Game.